- BILLET D'HUMOUR -
Une équipe a-t-elle vraiment besoin d’un chef ?
Question très pertinente !
Le 30 janvier 2015, sur Cadremploi, Ingrid Falquy a fait paraître un article au titre prometteur : « Une équipe sans leader serait plus performante ».
Voici ce qu’elle écrit : « Une équipe a-t-elle vraiment besoin d’un chef ? »
Pas si sûr, révèlent deux récentes études qui démontrent que les équipes sans leader se débrouillent aussi bien. Cette hypothèse n’est vraie qu’à condition que trois ingrédients soient réunis :
- le partage de la parole,
- l’empathie des membres de l’équipe,
- la présence féminine.
Les chercheurs ont intitulé leur étude d’un titre pompeux : Reading the Mind in the Eyes or Reading between the Lines? Theory of Mind Predicts Collective Intelligence Equally Well Online and Face-To-Face, que je traduirais très synthétiquement par :
« Un chef ne sert à rien »
Évidemment, j’ai toujours pensé que papoter avec mes collègues féminines de nos problèmes personnels pendant les heures de travail alors que le chef est absent renforçait la cohésion de l’équipe ! Et c’est exactement, mot pour mot, ce qu’écrit cette journaliste ! Tous les ingrédients d’une équipe gagnante sont réunis autour d’un café-potins : parole, empathie et présence féminine ! Si le supérieur hiérarchique arrive, la communication coupe court, CQFD !
Quelle n’a pas été ma surprise en lisant dans cet article qu’il a fallu deux études, dont une très sérieuse du MIT, la prestigieuse université de Cambridge, pour arriver à la même conclusion que moi !
Pour rappel, le Massachusetts Institute of Technology, ou MIT, est un institut de recherche et une université américaine spécialisée dans les domaines de la science et de la technologie. Il est considéré comme l’une des meilleures universités au monde. Pour preuve, les étudiants du MIT ont récolté 78 prix Nobel, et ce dans tous les classements. Le MIT oscille entre la dixième et la première place, concurrençant Harvard, l’université de Cambridge, celle d’Oxford, Princeton ou Yale…
Finalement, cette question très pertinente de l’intérêt d’un chef, à laquelle j’ai répondu en une fraction de seconde en voyant mon premier chef, a nécessité une étude très approfondie par les plus brillants cerveaux de la planète.
Dois-je en conclure que je suis brillantissime ou que mes chefs avaient un trop petit cerveau pour ne pas s’en rendre compte par eux-mêmes ?
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Pour un couturier, un patron est un modèle mais uniquement pour les couturiers !
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Lorette